Maurice Ravel, Sur le nom de Haydn

Publié le par stephen0711

Ravel. Sur le nom de Haydn. 1909

 

1.      L’écriture pour piano

2.      La forme

3.      Le langage musical

 

L’écriture pour piano

L’héritage ? Années 1920, réaction contre le romantisme et le classicisme. Peu de moyens techniques ¹ écriture virtuose. Difficulté par classification. Réalisation instrumentale. En réaction contre l’écriture virtuose et digitale du piano romantique, le compositeur prône la simplicité (utilisation de blanches, noires, croches), la fraîcheur (accords de 7ème, 9ème). Registre peu important. Pas de gammes virtuoses. Une main gauche qui revient à son rôle de soutien harmonique. Mélodie simple, populaire.

Pas de virtuosité, ni de vélocité. Indépendance du toucher, des voix main gauche / main droite. Simplicité, clarté, élégance. Répartition sonore des voix (virtuosité des accords ?). Ecriture sur pédale, résonance. 

La forme

-         Vérification des connaissances

-         Situation du mouvement

-         Vérification de la carrure

-         Symétrie, répétitions, périodes d’exposition des idées, de développement, de réexposition (ATTENTION : utiliser un vocabulaire en adéquation avec la forme).

-         Allusion à la danse, mouvement de menuet (un pastiche ?)

-         Exposition : catégorisation, harmonisation, répétition, carrure

-         Progression, trio : développement harmonique ?, cf. écriture sur pédale

-         Réexposition : le tout est clairement enchaîné, elle a ses propres modifications (¹ ancêtres).

Le langage musical

-         période du compositeur, style

-         évolution du langage, héritage

-         situation de la tonalité (s’il y a), de la modalité (correspondance formelle)

-         constitution de l’harmonie

-         élaboration de la phrase musicale, sa constitution, sa division.

-         Suivant le compositeur, niveau contrapuntique de l’œuvre

 

-         Cf. le Tombeau de Couperin (Menuet), Sonatine

-         Période classicisante (¹ impressionnisme, cf. Jeux d’eau = technique post Lisztienne dans la forme), de Ravel

-         Aux sources de la compréhension esthétique de la musique française

-         Catégorie d’écriture : Ravel, harmoniste

-         Niveau contrapuntique dans l’harmonie : ¹ manières d’harmoniser un thème donné (harmonisation par le haut, par le bas, sur pédale) : repérage systématique, plan tonal, grandes articulations, comparer du pt de vue harmonique expo./réexpo.

-         Commentaire analytique quant à l’utilisation des degrés par Ravel

è un pastiche, un exercice de style, une évolution du langage du menuet par rapport au maniement des accords et de leurs chiffrages ? Une œuvre simple pour manier avec clarté et élégance la disposition des voix autour du thème.

Exposition

-         Symétrie

-         SolM

-         Maniement des degrés faibles (cf. raffinement avec Fauré)

-         9ème, 7ème

-         appoggiatures

-         la première fois : anacrouse, accent, pas d’harmonie

-         héritage classique : I, puis V, puis relatif (réexpo. V de mim)

Réexposition

-         Filiation

-         Notes ajoutées, 7ème, 9ème, sur degrés faibles

-         Respect de l’articulation tonale redevable au passé.

-         Relatif à I à IV à relatif IV à bII à I

-         Une dimension diatonique du contrepoint

-         Procédés en miroirs, rétrogradation

Conclusion

Contribution pour la Revue Musicale pour célébrer le centenaire de Haydn. Thème : alphabet anglo-saxon. Retourner au classicisme des maîtres viennois et écrire un menuet à l’opposé de tout esprit du pastiche. Désir itératif, de symétrie. Au niveau harmonique et du point de vue de la transcription pianistique, emploi particulier des quintes (état du vocabulaire du compositeur qui renforce les notes ajoutées, le choix des accords) à sons pédales. Langage : répétitions, élaboration du point culminant et de son inexorable chute (25ä æ 38) (cf. concerto pour la main gauche).

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