La symphonie étrangère

Publié le par stephen0711

La Symphonie Etrangère

 

I Le concept de musique pure

¹ de la musique à programme. Les promoteurs : Liszt et Berlioz ... imités par les russes. Tonmalerei = peinture sonore. Prédomine l’expression du sentiment. Beaucoup de malentendus sur les mots et les pratiques : pure ¹ pittoresque, prosaïque ¹ poétique. On aura les néoallemands (nouveaux allemands) ou wagnériens contre les brahmistes (lignée de Brahms).

II La musique absolue

® querelle des néoallemands et des formalistes. Dans la musique pure, les textes et les prétextes font partie intégrante de la musique. On parle de parabole herméneutique (ce qui concerne l’interprétation). Les textes sont indispensables pour comprendre le sens de la musique.

1854 : ouvrage de Hanslick; nouvelle association créée par Liszt Neue Weimar Verein.

1859 : réponse de F. Brendel

1860 : Brahms répond et prend par au débat.

III L’instrumentation de l’orchestre romantique

Haydn ® 15 musiciens ; à Londres il en avait 40 (~ 100 symphonies)

Mozart ® 16 violons, 2 altos, 6 vcl, 10 cb ® 34 cordes (~ 50 symphonies)

Beethoven ® ~ 30 musiciens (9 symphonies)

Années 30-50, pupitre des cordes fourni, vents : 2.2.2.4.2.3., timbales, ophicléide ou tuba, piccolo, contrebasson, pupitre de percussions fourni. Vers 1850, on met les bois par 3 ou 4. Þ démesure orchestrale.

Le genre de la symphonie semble intimider les compositeurs ... leurs oeuvres symphoniques doivent être colossales.

Extrait :

            - Weber. concerto pour clarinette en fam

            - Brahms. Concerto pour deux vcl opus 102 en laM (1882). 1er mouvement

IV Formes et Langages

Les introductions lentes se généralisent. Les mvts lents sont de plus en plus amples ... leur place changent (de 2è à 3è) pour apparaître comme le coeur expressif de l’oeuvre. Exposition plurithématique, réexposition peu fidèle, le menuet devient scherzo (mais menuet toujours présent : symphonie n°3 de Tchaïkowsky). Le nombre de thèmes augmente et ils sont présentés par groupe thématique. Les thèmes sont souvent basés sur la triade de l’accord, ou sinon très chromatiques, irréguliers ou enfin, empruntés au folklore. Les notes répétées sont évitées et au niveau du rythme, on note des passages bino-ternaires (Brahms). Les tempi s’enchaînent au sein d’un même mouvement et de façon très resserrée.

V La symphonie en Allemagne.

La symphonie domine l’Allemagne jusqu’en 1910.

A. Beethoven

·      N°1 opus 21 (1800) Do

·      N°2 opus 36 (1802) Ré

Þ ces deux symphonies assurent le lien entre Haydn et le romantisme

 

 

 
·      N°3 opus 53 l’Héroïque (1804) Mib

·      N°4 opus 60 (1806) Sib

·      N°5 opus 67 (1808) do

·      N°6 opus 68 (1808) Fa

Þ les symphonies 5 et 6 ont été imaginées simultanément

·      N°7 opus 92 (1812)

·      N°8 (1812) Fa

·      N°9 opus 125 (1824) ré

Les mouvements lents annexent la forme sonate avec rigueur de symétrie accrue (3-5-6 ® innovations)

B. Schubert

Six premières écrites entre 1813-1818. Grosse influence de Mozart sauf la Tragique (n°4 en utm) inspirés de Beethoven. Il refuse le travail cellulaire et du motif hérité de Haydn. Bois par 2. Une symphonie inachevée (n°8), jeu de coloris orchestraux. N°9 D.944 la Grande. Schumann l’a fait exécuter pour la première fois. Selon lui, il entend dans les symphonies de Schubert « la voix » humaine.

C. Mendelssohn

5 gdes symphonies (~ 12 dans sa jeunesse). Proche de Berlioz : concision, clarté, sens de l’équilibre. Orchestre de Beethoven avec trombones et petite harmonie.

·      N°1 en utm (cf la Tragique)

·      N°2 en sibM (38-40’) chant de louange

·      N°3 en lam (aboutie en 42’) l’Ecossaise

·      N°4 en laM (1833) l’Italienne

N°5 en ré dite de la Réformation

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